La production non-opep depuis 2000
La production mondiale en dehors de l'opep est resté stable entre 2004 et 2005 à 50,1 mb/j selon l'Agence Internationale de l'Energie.
J'ai donc essayé de voir l'évolution depuis janvier 2000.
voici le graphique correspondant :

Nous pouvons remarquer qua la production monte par a-coup surtout en fin d'année entre 2000 et 2003. Fin 2003, la production atteint 50 mb/j. Elle reste constante sur la première partie de l'année 2004, chute pendant l'été et remonte à l'automne 2004 vers 50,50 mb/j. En fait , le niveau de production d'octobre 2004 à 50,60 mb/j sera aussi atteinte en avril et mai 2005 mais après ce sera la dégringolade pendant l'été 2005 et l'automne. c'est la production des pays riches de l'OCDE qui en est la cause.
Aussi, le niveau de production non-opep à l'automne 2005 est plus bas qu'à l'automne 2003.
Il est certain que les ouragans dévastateurs du Golfe du Mexique en sont grandement responsables. Cependant, la dégringolade commence avant pendant l'été 2005.
Il est trop tôt pour en conclure que la prroduction non-opep a passé son pic pendant ces deux années 2004 et 2005. Il est possible que le plateau de 50 mb/j se poursuive encore en 2006 et 2007 . Il est même possible que la production atteigne 51 ou 52 mb/j.
cependant, le pic de production non-opep n'est plus très loin comme nous le verrons dans les jours qui viennent.
Selon Colin Campbell, les réserves restantes non-opep de pétrole conventionnel s'élève seulement à 283 milliards de barils sur un total de 776 milliards de barils.
L'OPEP concentrerait près de 495 milliards de barils dont 395 milliards dans les six pays de l'OPEP situés au Moyen-Orient.
en pourcentage, les réserves non-opep en pétrole conventionnel sont donc de 36,5 % du total.
Les réserves des 6 pays du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Iran, Irak, Koweit, UAE, Qatar) compte exactement pour 50% des réserves restantes. Les 5 autres pays de l'OPEP compte pour 13 % des réserves restantes.
La production non-opep de pétrole conventionnel est d'environ de 15 milliards de barils par an.
Par conséquent, la production non-opep est à un taux de déplétion P/R d'environ 5,3%.
Ou pour le dire autrement, à ce rythme là, dans 20 ans, il n'y a plus un seule goutte de pétrole en dehors de l'OPEP. çà fait pas beaucoup.
MAis plus grave, si on regarde la situation des réserves globales selon Campbell, on trouve que les réserves ultimes non-opep au départ s'élevait à 847 milliards de barils et 65 milliards de barils encore à trouver., ce qui fait un total de 911 milliards de barils.
Sur ce total, 564 milliards de barils ont déjà été consommé.
Aussi, 61,9 % des réserves connus et estimés futures ont déjà été consommé en dehors de l'OPEP. Si on ne compte les réserves non connus , on arrive au chiffre inquiétant de 66,5%, c'est à dire les deux -tiers.
Pour résumer, en dehors de l'OPEP, les deux-tiers des réserves connus ont été consommé!!!
Le pic de la production non-opep ne devrait donc plus être très loin....
Comme nous l'avons vu avec le Koweit, beaucoup d'incertitude reigne autour des réserves de l'OPEP. Aussi, le chiffre de 500 milliards de barils de réserves restantes opep est-il sur-estimé...
Makhnovitch.
J'ai donc essayé de voir l'évolution depuis janvier 2000.
voici le graphique correspondant :

Nous pouvons remarquer qua la production monte par a-coup surtout en fin d'année entre 2000 et 2003. Fin 2003, la production atteint 50 mb/j. Elle reste constante sur la première partie de l'année 2004, chute pendant l'été et remonte à l'automne 2004 vers 50,50 mb/j. En fait , le niveau de production d'octobre 2004 à 50,60 mb/j sera aussi atteinte en avril et mai 2005 mais après ce sera la dégringolade pendant l'été 2005 et l'automne. c'est la production des pays riches de l'OCDE qui en est la cause.
Aussi, le niveau de production non-opep à l'automne 2005 est plus bas qu'à l'automne 2003.
Il est certain que les ouragans dévastateurs du Golfe du Mexique en sont grandement responsables. Cependant, la dégringolade commence avant pendant l'été 2005.
Il est trop tôt pour en conclure que la prroduction non-opep a passé son pic pendant ces deux années 2004 et 2005. Il est possible que le plateau de 50 mb/j se poursuive encore en 2006 et 2007 . Il est même possible que la production atteigne 51 ou 52 mb/j.
cependant, le pic de production non-opep n'est plus très loin comme nous le verrons dans les jours qui viennent.
Selon Colin Campbell, les réserves restantes non-opep de pétrole conventionnel s'élève seulement à 283 milliards de barils sur un total de 776 milliards de barils.
L'OPEP concentrerait près de 495 milliards de barils dont 395 milliards dans les six pays de l'OPEP situés au Moyen-Orient.
en pourcentage, les réserves non-opep en pétrole conventionnel sont donc de 36,5 % du total.
Les réserves des 6 pays du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Iran, Irak, Koweit, UAE, Qatar) compte exactement pour 50% des réserves restantes. Les 5 autres pays de l'OPEP compte pour 13 % des réserves restantes.
La production non-opep de pétrole conventionnel est d'environ de 15 milliards de barils par an.
Par conséquent, la production non-opep est à un taux de déplétion P/R d'environ 5,3%.
Ou pour le dire autrement, à ce rythme là, dans 20 ans, il n'y a plus un seule goutte de pétrole en dehors de l'OPEP. çà fait pas beaucoup.
MAis plus grave, si on regarde la situation des réserves globales selon Campbell, on trouve que les réserves ultimes non-opep au départ s'élevait à 847 milliards de barils et 65 milliards de barils encore à trouver., ce qui fait un total de 911 milliards de barils.
Sur ce total, 564 milliards de barils ont déjà été consommé.
Aussi, 61,9 % des réserves connus et estimés futures ont déjà été consommé en dehors de l'OPEP. Si on ne compte les réserves non connus , on arrive au chiffre inquiétant de 66,5%, c'est à dire les deux -tiers.
Pour résumer, en dehors de l'OPEP, les deux-tiers des réserves connus ont été consommé!!!
Le pic de la production non-opep ne devrait donc plus être très loin....
Comme nous l'avons vu avec le Koweit, beaucoup d'incertitude reigne autour des réserves de l'OPEP. Aussi, le chiffre de 500 milliards de barils de réserves restantes opep est-il sur-estimé...
Makhnovitch.